La hérie
Le village de la Hérie est situé entre Buire et Origny-en-Thiérache au nord du département de l'Aisne, traversé par le Ton. Les collines font l'objet d’exploitations agricoles tandis que le fond de la vallée où se trouve le village est constitué de prairies et de bocages. Pour accéder au village, c'est la D75 qui la traverse. La superficie est de 422 ha, peu de chemins communaux. Type de culture : maïs. Le reste : pâturages.
Informations pratiques
Adresse : 32 rue Maurice Brugnon
02500 La Hérie
N° de téléphone : 03.23.98.47.02
N° de Fax : 03.23.98.47.02
Adresse Email : mairie.la-herie@orange.fr
Horaires d'ouverture
- Mardi de 8H30 à 11H30 et de 13H30 à 16H30
- Jeudi de 8H30 à 11H30
Présentation de la commune de La Hérie
Nombre d'habitants : 143
Superficie : 4,22 Km2
Nom des habitants : Hériens / Hériennes
Cours d'eau : le Ton
Un peu d'histoire
AERIS, HAARI, AHERIES, PAHERIES, LANHERIOE ; XIIème siècle, HARCIACUM, mot qui, suivant BOREL (Histoire des antiquités françaises), paraît provenir du mot "hère" qui signifie camp, armée. Cette étymologie a quelque vraisemblance en présence des vestiges de l'ancienne agglomération de TERVA ou TERVAL qu'on trouve sur la hauteur qui domine le village. Il est écrit LE HERIE pour désigner ce village sur les premières chartes qui en font mention. LE HERIE signifiait en langue vulgaire une propriété terrienne, ainsi que l'indique une charte du cartulaire de l'abbaye de BUCILLY où il est dit que le seigneur de LE HERIE, NICAISE de ROCHEFORT, paierait les dîmes de ses terres de LE HERISS au même taux que celles perçues par l'abbaye au dit-lieu, que aux "LERIES AS CHEVALIERS", l'abbaye renoncera aux terrages tant que le-dit NICAISE vivra. M. Amédée PIETTE, écrivait, il y a quelques années, au sujet de TERVA et de LA HERIE : LA HERIE se recommande depuis longtemps à l'attention des archéologues par les nombreux vestiges antiques qu'on trouve sur la colline qui domine le village, au nord. Ce lieu, auquel la tradition a conservé le nom de TERVA, passe dans le pays pour l'emplacement d'une ancienne ville romaine ; le sol, sur une surface d'environ 20 hectares, est couvert de tuiles brisées, de tessons de poteries, de pierres et de ciment. La culture y met, tous les jours, à découvert, des médailles, des débris de mosaïques et des objets en fer et en bronze, de forme et d'usage fort variés. Une des découvertes les plus récentes est celle d'une pierre sigillaire qui a déjà exercé l'érudition de quelques savants et qui fournit un nom d'oculiste romain à la science médicale de l'antiquité.