Il n’est pas si joué, ce Concerto en fa majeur, pour qu’on ne s’en émerveille pas comme devant d’une vraie découverte: l’énergie allègre et transparente du premier mouvement, la secrète mélancolie de l’Allegretto, les fugatos enchantés du Finale… Bref, cette énième splendeur mozartienne complète un programme en forme de défi à toutes les attentes dans lequel le « galant » Bach s’y révèle un adepte déjà romantique du « Sturm und Drang ». Le très allemand Mendelssohn semble, quant à lui, céder au charme viennois d’une ouverture de singspiel à la Schubert. Quant à Weber, il surprendra dans une symphonie brillante, rhapsodique, échevelée; un magnifique essai de jeunesse du futur auteur du Freischütz. Voilà pour le programme. Quant à l’événement, c’est bien la réunion à Hirson du pianiste prodige Kit Armstrong et de l’Orchestre de Picardie. Une occasion supplémentaire de prolonger la fête de la musique et de ne pas manquer leur première association
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